En France, 3,5 à 5,6 % des enfants scolarisés souffriraient de trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). Au total, il concerne 5,9 % des moins de 18 ans et 2,8 % des adultes (chiffres de l'Inserm). Si pour certains scientifiques, il s'agit d'une anomalie du développement, pour d'autres c'est davantage une diversité neurologique comme certains traits de personnalité. En mars 2019, un article publié dans Scientific American abordait d'ailleurs le TDAH comme un potentiel créatif. Comme le détaille la Haute Autorité de santé (HAS), ce syndrome associe trois symptômes : un déficit de l'attention, une hyperactivité motrice et une impulsivité. Généralement, le diagnostic est posé vers l'âge de 9 ans par un spécialiste.
Mais, selon une récente étude, les symptômes pourraient être repérés bien avant. En analysant les IRM de près de 8 000 enfants, des chercheurs ont identifié des biomarqueurs du trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité. Les résultats de cette étude ont été présentés lors de la réunion annuelle de la Radiological Society of North America (RSNA). « Les neurosciences, d'un point de vue éducatif, ne servent à rien ! »
Une évaluation subjective« La démographie de notre groupe reflète la population américaine, ce qui rend nos résultats cliniquement applicables à la population générale. […] Il existe un besoin de méthodologie plus objective pour un
... Source LePoint.fr
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